Maubec (Isère)
France
Isère 38

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du petit nonagone Le Sarnieu - Muret

Il y avait trois châteaux à Maubec : Mont-Léopard, aujourd’hui disparu, le château des Roches, rasée à la Révolution, et le château Césarges encore debout.
Gilles de Bocsozel, dont la famille est originaire du château du Mottier près de Champier, devenu par mariage Seigneur du Mont-Léopard, fit construire, entre 1257 et 1263, le château des Roches qui surplombait le château de Beauregard, des seigneurs de Bourgoin. C’est alors que Gilles changea le nom de Seigneur du Mont-Léopard en Seigneur de Maubec. Vers, 1430, la seigneurie devint la baronnie de Maubec, une des 4 grandes baronnies du Dauphiné qui passa entre les mains des d’Ornano dont un membre, Anne comtesse de Montlaur et marquise de Maubec épousa François de Lorraine (1623-1694) comte de Rieux, d’Harcourt. Leur fils Alphonse Henri Charles de Lorraine (1648-1719) comte de Montlaur, marquis de Maubec, dit le Prince d’Harcourt, épouse en 1667 Françoise de Brancas fille de Charles marquis de Maubec mais celui-là en Provence.
La ferme Montquin doit son nom à une famille installée ici vers le XVème siècle. Montquin viendrait du latin «Monte Canis», le mont des chiens qui se trouvent sur les armoiries toujours portées par les De Montquin : «d’or à la bande d’azur chargée de trois épagneuls d’argent».
La famille De Meffray de Césarges qui leur succède accueillit Jean-Jacques Rousseau de janvier 1769 à mai 1770 au premier étage de la ferme, dans une pièce d’angle. C’est dans cette chambre qu’il rédigea plusieurs de ses «Lettres» et la dernière partie des «Confessions».